SOSHBF : Nous avons anonymisé ce témoignage par précaution et retiré certains éléments indicatifs.
Hier, j’ai eu une audience devant la chambre correctionnelle.
Au préalable de celle ci, j’avais envoyé deux jours avant un courrier dénonçant les plaintes calomnieuses de mon ex compagne, mais surtout des faits de corruptions de gendarmes et potentiellement de juge ou de médecin.
Le président de la Cour a très peu apprécié mon courrier et veut me créer des problèmes, s’acharner sur moi, encore et toujours. Il m’a indiqué qu’il allait transmettre mon courrier au parquet pour qu’il m’attaque en justice.
Mon écrit avait pour but de me défendre personnellement, mais aussi de crier l’injustice de nous tous, pères bafoués dont les vies sont détruites ainsi que celles de leurs enfants, sur de simples accusations calomnieuses.
Mon audience a été un sketch de plus illustrant toute l’injustice et l’incohérence du système. La conseillère qui menait mon interrogatoire m’a, entre autres, demandé pourquoi j’avais quitté mon emploi sans avoir lu dans le dossier que j’avais été licencié en raisons des gardes à vue à répétition que je subissais !
Nota : Triste réalité, déposer plainte est certes un droit en France. Et mettre en GAV les personnes incriminées est un processus prévu par la loi. Mais déposer plainte à répétition, de surcroît sans élément matériel pour prouver les faits, s’apparente à de l’acharnement et du harcèlement en vue d’épuiser la personne et de lui nuire. Lorsque les autorités, Procureur de la République y compris, n’ont pas le discernement nécessaire, cela peut causer de graves problèmes en cascade. En tout premier lieu, il n’est pas rare que la personne perde son emploi. L’employeur fait le choix unilatéral de se séparer d’un employé au motif qu’il est trop souvent absent, même si ce dernier n’y est pour rien. Cela peut très vite s’enchaîner par une perte de son logement, de sa santé mentale et physique. Et cela peut même mener la personne à mettre fin à ses jours. En ce qui concerne les autorités, on pourrait se targuer de souligner dans ce genre de situation qu’il s’agirait de mise en danger d’autrui et de non assistance à personne en danger. On pourrait même évoquer qu’il s’agit d’un cas aggravé s’il est prouvé que les professionnels ont sciemment sabordé le dossier en commettant des fautes. Le cas échéant ce combat additionnel contre les institutions, en plus de celui contre son ex, sera délicat. Notre conseil, lorsque vous intentez une telle action, assurez-vous d’avoir un avocat de confiance, intègre et compétent à vos côtés, prêt à vous soutenir jusqu’au bout. Nombreux avocats n’ont pas les reins assez solides, ni l’empathie nécessaire pour vous accompagner. Combien d’entre eux, nous avons vu jeter l’éponge officiellement ou officieusement, voire même craquer et envoyer leur client au casse-pipe. Et si votre souhait est de proposer une action commune avec d’autres victimes, cela pourrait en effet réduire les frais. Mais là encore, assurez-vous d’annoncer aux autres qui est l’avocat ou le cabinet d’avocats qui est prêt à vous suivre (tous). Inutile d’emporter d’autres personnes dans une tourmente supplémentaire.